François Avril dans l'Immanquable (DBD)
12 juin 2016
C'est à son atelier parisien, au pied de la butte Montmartre, que nous avons retrouvé François Avril pour y découvrir les huit dernières merveilles du monde. Nul autre que lui ne sait suggérer en quelques traits un érotisme torride qui nous a fait perdre nos esprits et notre sens critique. Puis nous sommes redescendus sur terre pour qu'il décrypte ses images?
Peut-on dire que ces huit images sont dans la droite ligne de Studio, un livre édité par Le Neuvième Monde en 2000 ?
Sur la technique oui, car ce sont là aussi des femmes dévêtues, à l'encre de Chine et à la mine de plomb estompée, mais pas sur le thème, car il n'est plus question du studio d'un photographe, mais bien d?extérieurs. Ces huit dessins sont réalisés à partir d'une carte blanche faite par la galerie Huberty & Breyne à leurs artistes pour leur exposition de l'été. Tous portent un titre : À l'ombre, En l'air, À l'arrêt, Au bois, Au bassin...
C'est très érotique en tout cas?
Ça reste mesuré. Dans mon travail, l'érotisme est toujours très calme? J'y mets certes quelques petites perversions, mais elles restent très légères !
On est proche de l'image de ces femmes mannequins, très grandes et très fines... tout en en restant très éloigné.
On est proche de l'image de ces femmes mannequins, très grandes et très fines... tout en en restant très éloigné. Le voile n'augmentet- il pas cette distance ?
J'ai longtemps cru au mythe de la femme inaccessible, mais j'en suis revenu. Il y a bien ces femmes qui se sentent irrésistibles et qui vous toisent du regard mais si on ose les aborder, on s'aperçoit qu'elles ne sont pas si inaccessibles que cela... Du coup, beaucoup de très belles femmes sont souvent seules ou avec des hommes pas très beaux... mais qui ont osé ! (Rires.)
En même temps, on peut toujours soulever leur voile?
J?aime la phrase : « Jetez un voile pudique? » Elle m'a guidé tout au long de ces huit dessins. Le voile est tellement transparent qu'on voit absolument tout à travers. C'est une mise en scène érotique. Sinon un voile, c'est précieux, cela vous protège et met peut-être en effet de la distance entre ces femmes et nous. Ce principe récurrent m'est venu très rapidement, tout comme les gants, les Dim up et les talons. J'aime ces semblants d'habits qui leur donnent une tenue et bien évidemment une forte charge érotique.
Lire la suite sur le site de DBD.
C'est à son atelier parisien, au pied de la butte Montmartre, que nous avons retrouvé François Avril pour y découvrir les huit dernières merveilles du monde. Nul autre que lui ne sait suggérer en quelques traits un érotisme torride qui nous a fait perdre nos esprits et notre sens critique. Puis nous sommes redescendus sur terre pour qu'il décrypte ses images?
Peut-on dire que ces huit images sont dans la droite ligne de Studio, un livre édité par Le Neuvième Monde en 2000 ?
Sur la technique oui, car ce sont là aussi des femmes dévêtues, à l'encre de Chine et à la mine de plomb estompée, mais pas sur le thème, car il n'est plus question du studio d'un photographe, mais bien d?extérieurs. Ces huit dessins sont réalisés à partir d'une carte blanche faite par la galerie Huberty & Breyne à leurs artistes pour leur exposition de l'été. Tous portent un titre : À l'ombre, En l'air, À l'arrêt, Au bois, Au bassin...
C'est très érotique en tout cas?
Ça reste mesuré. Dans mon travail, l'érotisme est toujours très calme? J'y mets certes quelques petites perversions, mais elles restent très légères !
On est proche de l'image de ces femmes mannequins, très grandes et très fines... tout en en restant très éloigné.
On est proche de l'image de ces femmes mannequins, très grandes et très fines... tout en en restant très éloigné. Le voile n'augmentet- il pas cette distance ?
J'ai longtemps cru au mythe de la femme inaccessible, mais j'en suis revenu. Il y a bien ces femmes qui se sentent irrésistibles et qui vous toisent du regard mais si on ose les aborder, on s'aperçoit qu'elles ne sont pas si inaccessibles que cela... Du coup, beaucoup de très belles femmes sont souvent seules ou avec des hommes pas très beaux... mais qui ont osé ! (Rires.)
En même temps, on peut toujours soulever leur voile?
J?aime la phrase : « Jetez un voile pudique? » Elle m'a guidé tout au long de ces huit dessins. Le voile est tellement transparent qu'on voit absolument tout à travers. C'est une mise en scène érotique. Sinon un voile, c'est précieux, cela vous protège et met peut-être en effet de la distance entre ces femmes et nous. Ce principe récurrent m'est venu très rapidement, tout comme les gants, les Dim up et les talons. J'aime ces semblants d'habits qui leur donnent une tenue et bien évidemment une forte charge érotique.
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